Qu’est ce que l’angiographie?
L’angiographie en fluorescence s’utilise en ophtalmologie depuis plus de 50 ans.
Elle consiste en l’administration par voie intraveineuse d’un produit de contraste fluorescent (fluoréscéine). Une étude de la circulation sanguine de l’œil est réalisée au moment de son passage au niveau des vaisseaux oculaires. C’est ainsi que certaines maladies vasculaires rétiniennes peuvent être diagnostiquées.
Quels types de contrastes existe-t-il?
Il existe deux types de contrastes : la fluorescence sodique (fluoréscéine), et le vert d’indocyanine qui ont des propriétés et utilisations différentes.
C’est ainsi qu’on peut visualiser deux types de vaisseaux: les vaisseaux choroïdiens, au temps précoce de l’angiographie, et plus tardivement les vaisseaux rétiniens qui vont s’imprégner au maximum avant de disparaître progressivement.
Grâce à cette méthode, on peut étudier l’état et la perméabilité des vaisseaux de l’œil ainsi que celui des tissus avoisinants.
Combien de temps dure t’elle ?
L’examen en lui-même dure 10 minutes dans le cas de l’angiographie avec fluorescence et à peu près 40 minutes dans le cas de l’angiographie au vert d’indocyanine. Cependant, le temps total que le patient passe dans la clinique depuis son arrivée jusqu’à sa sortie est variable en fonction du terrain et de la pathologie.
À signaler que ce produit (fluoréscéine) entraîne une coloration jaune du patient qui peut durer quelque temps après l’examen et qui disparaît progressivement après quelques heures sans laisser aucune séquelle.
D’autre part, cette coloration intéresse aussi les urines. Cela ne doit en aucun cas inquiéter le patient.
Qu’est-ce qu’une OCT?
L’OCT ou tomographie à cohérence optique est un test qui utilise un faisceau pour réaliser une tomographie des structures rétiniennes.
C’est ainsi qu’on obtient en image des sections au micro mètre de toute la rétine , ce qui permet de visualiser et d’analyser ses différentes couches.
Par ailleurs , cet examen présente un grand intérêt dans les pathologies du nerf optique et notamment dans les glaucomes ou il analyse d’une manière précise les répercutions de l’hypertonie sur les structures des fibres optiques . Ceci permet un bon contrôle de l’effet thérapeutique sur le nerf optique ; il assure en outre un bon suivit de l’évolution.
Ainsi, dans le cas du glaucome, cet examen nous permet de juger de l’efficacité ou non du traitement.
Cet examen permet l’étude de la morphologie cornéenne. Elle est indiquée en cas de chirurgie réfractive, dans le cas d’adaptation de lentilles de contact, et dans le diagnostic et le suivi des maladies cornéennes en particulier le Kératocone.
- Cartes d’élévation de la face postérieure et antérieure de la cornée
- Recueillir les informations relatives au relief de la cornée
- Choisir le type de chirurgie de manière à pouvoir adapter l’acte chirurgical
La rétinographie permet la réalisation des images photographique du fond d’œil.
Ainsi, elle facilite le diagnostic de certaines pathologies de l’œil et permet aussi d’étudier leur évolution en fonction du traitement.
Cette technique permet de mesurer, sans contact, la densité et la forme des cellules de l’endothélium cornéen , dont l’état et le nombre présente une grande répercutions sur la vitalité de la cornée.
Cet examen présente un grand intérêt dans l’étude de la pathologie cornéenne.
Il est donc est souhaitable de le réaliser avant toute chirurgie cornéenne.
Cet examen permet l’étude de la conduction de l’influx nerveux au niveau des voies optique à partir d’une stimulation de la rétine jusqu’à son arrivée au niveau du lobe occipital .
Il est utilisé pour analyser l’intégrité de la voie optique .
Cet appareil est utilisé dans la recherche du diagnostique étiologique de la sécheresse oculaire.
En effet le film lacrymal, indispensable à la transparence de la cornée est constitué de 3 couches :
• La couche lipidique
• La couche aqueuse
• La couche mucinique
Le déficit d’une ou des trois couches de ce film entraîne une sécheresse oculaire.
Cet ainsi que le lacrydiag nous permet de déterminer la couche responsable de ce déficit et de traiter le malade en conséquence.
Indiquée dans toutes les interventions de cataractes, elle permet après l’extraction du cristallin pathologique de déterminer la puissance du cristallin artificiel de remplacement.
Permet d’analyser la totalité du champ visuel perçu par l’œil du patient.
En cas d’altérations : des structures oculaire et des voies optiques cet examen va montrer des déficits (scotomes) au niveau des territoires visuel correspondant. (Principal intérêt dans la pathologie dans la voie optique et dans le glaucome)
Utilisé dans toute chirurgie oculaire (micro chirurgie).